PLAINTE DEPOSEE AU TRIBUNAL PENAL CONTRE X POUR MISE EN DANGER D' AUTRUI |
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Communiqués de PRESSE
Le LEGISLATEUR à prévu, au travers de la
loi du 3 mai 1996, une OBLIGATION DE MOYENS qui S' IMPOSE au service.
C’est pourquoi une PLAINTE PENALE POUR MISE EN DANGER DE LA VIE D’ AUTRUI a été déposée par le syndicat se constituant partie civile ce 16 Octobre 2003. ____________________________________________________________________________________________ Lyon, le 16 Octobre 2003.
UNE PLAINTE
CONTRE « X » A ETE
DEPOSEE DEVANT LE DOYEN DES JUGES D’INSTRUCTION DU TRIBUNAL
PENAL DE LYON POUR MISE EN DANGER D’AUTRUI…
LE SYNDICAT CGT DES SAPEURS POMPIERS PROFESSIONNELS DU RHONE A
DECIDE DE PORTER A LA CONNAISSANCE DU PUBLIC ET DES JUGES DE TRES GRAVES
ET NOMBREUSES CARENCES RELEVEES DANS L ORGANISATION DES SECOURS DU
DEPARTEMENT DU RHONE.
- LA SECURITE DE LA POPULATION ET DES SAPEURS POMPIERS N EST PLUS ASSUREE CORRECTEMENT LORS DE LEURS INTERVENTIONS - DE TRES GRAVES ET NOMBREUX MANQUEMENTS A DES OBLIGATIONS REGLEMENTAIRES SONT CONSTATES, - malgré plusieurs courriers d’avertissements, les autorités responsables s’abstiennent délibérément de régulariser cette situation, -
Pour ces motifs, le syndicat CGT, représentant dans le Rhône
la très grande majorité du personnel sapeurs pompiers professionnels,
s’est résolu à porter PLAINTE pour demander à la justice de déterminer
et juger les responsables des carences relevées dans l’envoi,
l’organisation, et la distribution des secours du Département. Ces manquements sont pour notre syndicat constitutifs d’une mise en danger d’autrui et nous voulons en agissant ainsi arrêter la dégradation constatée du service public de sapeurs pompiers avant que nous n’ayons à supporter un DRAME ou une CATASTROPHE, qui seraient les conséquences prévisibles du contexte actuel dans lequel les secours sont amenés à intervenir.
Nous ne voulons pas dans le Rhône avoir à subir les conséquences
de MORTS sur incendies, de décès ou blessés dus à des délais
d’intervention trop longs, de propagations ou aggravations de
sinistres causés par un sous effectif, ou un manque de qualification
des personnels engagés, mais hélas nous constatons que la gestion
actuelle du SDIS, totalement désorganisé, en gestion de crise
permanente, avec des effectifs en flux tendus, des pompiers recrutés et
formés à la va-vite, et envoyés au feu sans expérience aucune, sans
encadrement quelquefois, et s’appuyant sur un règlement opérationnel
illégal, au mépris délibéré de textes de lois pourtant très
clairs, est de nature à provoquer de tels accidents !
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